Le matin, Aux portes du soir de Dolores Aleixandre et relecture du Petit traité de bénévolence de Patrick Tudoret.
Dans le sac de plage, A la lisière du temps, de Claude Roy et dans le sac à main, Rythmes, d’Andrée Chédid.
Le soir, Adam Bede, de George Eliot et La pension de la via Saffi, de Valerio Varesi.
patrick tudoret - Page 2
-
Livres du matin, du sac à main, du soir.
-
Une phrase à méditer : aider à respirer.
Beaucoup de citations dans le Petit traité de bénévolence de Patrick Tudoret. On retient celle-ci, de celui qui compte tellement, Albert Camus :
« J’ai rencontré dans l’histoire depuis que j’ai l’âge d’homme beaucoup de vainqueurs dont j’ai trouvé la face hideuse. Parce que j’y lisais la haine et la solitude. C’est qu’ils n’étaient rien quand ils n’étaient pas vainqueurs. Pour être seulement, il leur fallait tuer et asservir. Mais il est une autre race d’hommes qui nous aide à respirer, qui n’a jamais trouvé d’existence et de liberté que dans la liberté et le bonheur de tous et qui puise par conséquent jusque dans les défaites des raisons de vivre et d’aimer. Ceux-là, même vaincus, ne seront jamais solitaires. »
Patrick Tudoret, Petit traité de bénévolence, page 150. Citation d’une conférence d’Albert Camus au Casal de Catalunya en 1951.